SCP DESBOS BAROU, avocat à Lyon
74 rue de Bonnel, 69003 Lyon
04 78 79 25 00
Disponible aujourd'hui de 9h à 12h30 et de 14h à 19h
 
SCP DESBOS BAROU, avocat à Lyon
 
Disponible aujourd'hui de 9h à 12h30 et de 14h à 19h
 
04 78 79 25 00
 
74 rue de Bonnel, 69003 Lyon
SCP DESBOS BAROU
Cabinet d'avocats à Lyon

Actions en recouvrement de paiement de factures en lien avec la livraison d’un escalier : décision du Tribunal de commerce du PUY EN VELAY en date du 8 Janvier 2021 (RG 2019J00003)


Dans cette affaire une société X, représentée par le cabinet, avait accepté de livrer à une société Y un escalier pour un prix de 39.000 €. La prestation avait été effectuée, et le bien livré sans réserve.

Il restait deux factures à régler, pour un montant global de 9866 €.

Plus de quatre mois après la livraison le client se prévalait, de mauvaise foi, de prétendues non-conformités, sans apporter la moindre preuve en ce sens.

Afin d’échapper au paiement du solde le client émettait une facture correspondant prétendument à des travaux de reprises.

C’est dans ces conditions que la société X a été contrainte d’assigner la société Y devant le Tribunal de commerce du PUY EN VELAY.

Il a été mis en avant l’importance de l’acceptation des marchandises. Par l’acceptation l’acquéreur reconnait que la marchandise est conforme à celle prévue au contrat et accepte d’en prendre possession.

En principe l’acceptation se déduit du retrait de la marchandise : l’acquéreur qui prend possession de la marchandise sans réserve accepte par la même celle-ci, reconnaissant que le vendeur a exécuté ses obligations.

L’acceptation a pour effet d’établir l’exécution, par le vendeur, de ses obligations, l’acquéreur reconnaissant lui-même la mise à disposition d’une marchandise conforme au contrat et affectée d’aucun vice apparent.

Dès lors, après acceptation, l’acquéreur ne peut plus se prévaloir de l’inexécution par le vendeur de son obligation de conformité (en ce sens Cour de cassation, chambre commerciale, 1er mars 2005, n°03-19.296).

Le Tribunal de commerce du PUY EN VELAY a suivi cette argumentation. Il a considéré que la société X était bien fondée en sa demande.

De même au regard de la perte de trésorerie subie du fait de l’absence de paiement des factures il était demandé des dommages et intérêts compensatoires au taux de 10%.

Il a également été fait droit à cette demande et c’est ainsi que la société Y a été condamnée à payer à la société X la somme de 9866 € outre intérêts au taux de 10 % à compter de l’assignation

La société Y a également été condamnée à payer la somme de 2000 € au titre de l’article 700 du code de procédure civile.


Articles similaires

Derniers articles

Comment indemniser le préjudice lié à l’obligation de vendre des actions du fait de la faute de son cocontractant ou d’un tiers (Cour d’appel de LYON, 1er Chambre civile B, 24 Septembre 2024, RG 23/07189) ?

Actualités jurisprudentielles sur les contrats de travail à durée déterminée (CDD)

Licenciement fondé sur un fait tiré de l'intimité de la vie personnelle : Cass.soc. 25 septembre 2024, n°22-20.672

Catégories

Création et référencement du site par Simplébo

Connexion

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'installation et l'utilisation de cookies sur votre poste, notamment à des fins d'analyse d'audience, dans le respect de notre politique de protection de votre vie privée.